Satraq, un projet Interreg

Qu'est-ce que le projet Satraq ?

Satraq est un projet ambitieux pouvant être décrit par quelques mots clés :

• Son acronyme : les cinq lettres de Satraq signifient Sensibilisation et Action Transfrontalière pour une Réduction de la consommation d’Alcool au Quotidien.
• Son implantation : projet franco-belge. En Belgique, le projet prend essentiellement vie dans les provinces de Hainaut, Namur et Luxembourg. En France, le projet s’étend à plusieurs départements comme les Ardennes et la région de Reims.
• Ses acteurs : en Belgique, le projet est porté par le Centre d’Éducation du Patient et la MC. En France, il est piloté par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Ardennes ainsi que par ADDICA, le réseau Addictions de Champagne-Ardenne qui s’adresse aux professionnels de santé.
• Son mantra : il n’y a pas de consommation alcoolisée sans risque. Mais on peut être attentif aux risques et au besoin, diminuer sa consommation d’alcool.
• Ses moments : le projet se déroule de 2020 à 2022. Le projet démarre par une phase de sensibilisation et de formation des professionnels. Les actions vers le grand public, telle que la campagne "Après deux verres, c’est non merci" sont, elles, prévues en 2022.
• Ses plus-values : Faire réfléchir, faire prendre conscience…en lançant le dialogue et en proposant des outils pour évaluer sa consommation ou des conseils pour diminuer sa consommation d’alcool (autotest de consommation, règle du 10/2/0, redirection vers des spécialistes…). Créer des ponts entre les professionnels de la santé.

Les objectifs et publics du projet Satraq

• Sensibiliser le tout public à une prise de conscience des risques sanitaires liées à toute consommation d’alcool. Souvent, les habitudes de consommation s’installent insidieusement. Mieux vaut donc être informé des mésusages de l’alcool.
• Sensibiliser les professionnels de la santé et du social à l’importance d’aborder, avec leurs patients ou bénéficiaires, les effets de la consommation de l’alcool. Cette sensibilisation peut s’accompagner de formation, d’échanges interprofessionnels (pharmaciens, médecins du travail, spécialistes en addiction…).
• Mener des actions de sensibilisation dans les entreprises.
• Transmettre aux politiciens (communes, mairies…) des données et des recommandations d’actions en vue d’améliorer la situation.